Zoom sur le métier de psychologue
RENSEIGNEZ-VOUS avant de vous engager, demandez à votre praticien les preuves de sa compétence.
Le titre de psychologue est protégé par la loi n°85-772 du 25 juillet 1985 et le professionnel doit répondre à une double obligation :
- être titulaire d’un master 2 de psychologie (ou DESS de psychologie)
- enregistrer le diplôme au fichier ADELI tenu par les Agences Régionales de Santé (ARS). Le numéro ADELI pour les psychologues n’est attribué qu’à la condition de faire la preuve d’un cursus complet en psychologie. Le fichier ADELI est un système d’information national sur les professionnels relevant du code de la santé publique, du code de l’action sociale et des familles et des personnes autorisées à faire usage du titre de psychologue.
Les psychologues, quelle que soit leur orientation, sont guidés éthiquement par un Code de Déontologie signé le 2 mars 1996 par l’Association des Enseignants de Psychologie des Universités, l’Association Nationale des Organisations de Psychologues et la Société Française de Psychologie.
Le psychologue du travail s’intéresse à l’homme au travail et aux conduites humaines au sein des organisations. Il analyse la relation entre l’homme et la tâche, la relation entre l’individu et l’organisation, les relations interpersonnelles au sein de la structure et en dehors (société, technologie, loi, économie, etc.)
Le psychologue clinicien, formé à la psychopathologie, est à même d’identifier les différentes maladies et peut donc accompagner les personnes qui en souffrent. Il peut également accompagner de manière transitoire les personnes qui éprouvent des difficultés psychiques à la suite d’un traumatisme par exemple mais qui ne portent pas de maladie mentale.
Attention : tout psychologue n’est pas un psychothérapeute.
L’usage du titre de psychothérapeute est également réglementé (article 52 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 modifiée du code de santé publique en imposant l’inscription sur le registre des psychothérapeutes. Cette inscription est subordonnée à la validation d’une formation en psychopathologie clinique (arrêté du 8 juin 2010) ; celle-ci étant réservée aux titulaires d’un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d’exercer la médecine en France, d’un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie clinique ou la psychanalyse.